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LECTURES POUR TOUS de 1898 à 1918
AUDOUIN Maxime
1902/03 "Le puits qui pleure" roman (en 20 pages)
Soupçonner qu’une erreur a été commise et qu’un innocent expie le crime d’un autre, arriver par une série d’observations et d’inductions à deviner le vrai coupable, réunir les charges qui serviront à le confondre, trouver enfin la preuve évidente, indiscutable, qui fait toute la lumière, c’est là sans doute le plus passionnant des drames de conscience et la plus tragique des conquêtes. C’est à une recherche de ce genre que se livre le héros de ce roman. On en suit les phases avec une curiosité d’autant plus angoissée que ce qu’on souhaite semble impossible jusqu’au moment où s’explique l’étrange phénomène sur lequel repose l’action et qui a donné son titre au récit.
AUDOUIN Maxime
1905/06 "La bande mystérieuse" roman (en 23 pages)
Ce qui rend le métier de policier si passionnant, c’est qu’il s’agit, à l’aide de quelques données en apparence indifférentes, de résoudre un problème compliqué et qui, au premier abord, semblait défier toutes les investigations. Dans le roman, d’une trame si serrée, d’une logique si intense, que nous allons publier, le lecteur va être associé à ce travail de recherches, et il se sentira lui-même pris par ce genre d’émotion si particulier à mesure qu’il verra le cercle des possibilités se resserrer et la vérité la plus imprévue se découvrir. Il était impossible de multiplier avec une invention plus féconde et un art plus savant les circonstances extraordinaires, et de nous mener par une série de déductions plus rigoureuses à un dénouement plus saisissant.
BARRETT F.
1908/09 "Le mystère du grand Hesper" roman anglais (en 55 pages)
De pauvres diables découvrent un diamant merveilleux, extraordinaire, qui est toute une fortune. Quel changement cette trouvaille va-t-elle apporter dans leur existence ? et si ce diamant vient à disparaître, quelles péripéties se dérouleront à la suite de ce désastre ? quel est le coupable ? où le chercher ? ce n’est pas seulement l’ingéniosité avec laquelle le mystère est ménagé et prolongé qui fait le mérite de ce roman. On y admirera surtout le relief avec lequel sont dessinées certaines figures d’une saisissante étrangeté. Peu de récits égalent pour l’habileté de la mise en scène ce roman dû à l’un des plus fameux conteurs d’aujourd’hui et qui a obtenu en Angleterre un succès colossal.
BARRETT F.
1917/18 "L'étrange grand-père" roman anglais (en 54 pages)
Rien n’est plus émouvant que de voir une situation tout à coup retournée par la découverte de secrets qui nous avaient d’abord échappé, et qui font apparaître certains personnages sous un jour tout opposé à celui où nous les envisagions jusque là. C’est in intérêt de ce genre que nous offre ce roman remarquablement traduit, où les plus émouvantes péripéties se succèdent dans un cadre pittoresque, et où l’on retrouvera les qualités si profondément originales qui ont assuré ici-même le succès du « secret du puits ».
BENTZON Th.
1902/03 "Le mystère d'une tutelle" roman anglais (en 82 pages)
Seule, ignorante de la vie, dénouée de secours au milieu des dangers dont elle sent se resserrer autour d’elle l’impalpable et mystérieux réseau, une jeune fille ne doit elle pas se croire infailliblement condamnée à périr ? Ou peut-on espérer qu’il y ait dans l’innocence, dans la simplicité, dans la droiture, une force secrète capable de triompher des desseins les plus pervers et des combinaisons les plus machiavéliques ? Telle est la question qui se pose à nous avec une angoissante incertitude, pendant que nous voyons se débattre au milieu des pires dangers la touchante héroïne de ce roman d’une remarquable puissance dramatique. Ce qui ajoute encore à l’émotion, c’est l’étrangeté du milieu et celle de personnages énigmatiques. Un mystère plane sur toute l’intrigue et tient jusqu’au bout la curiosité haletante. Et quels commentaires apportent au récit les illustrations du peintre R. WALLACE, aussi expressives par la couleur locale que charmantes par les visions de grâce féminine qu’elles évoquent !
BERAL P.
1904/05 "Le mirage" roman (en 44 pages)
Pendant ces mois d’été où nous avons coutume de quitter la ville pour aller redemander à la campagne, à la vie dans la nature, la santé et le repos, l’imagination se reporte vers les choses et les mœurs champêtres. C’est l’instant où l’on aimera à lire un roman tout imprégné de l’atmosphère rustique, à pénétrer dans l’intimité de nos fortes populations montagnardes, à comprendre ce qui fait leur vie si différente de la nôtre. Dans un cadre observé et rendu à merveille par un écrivain qui le connaît intimement, et qui a su en dégager le pittoresque et la poésie, se déroulent les péripéties d’une idylle dramatique qui mettent aux prises des personnages d’un relief et d’une vérité admirables. On s’intéressera passionnément aux hésitations et aux angoisses qui partagent le cœur des héros du livre. Qui l’emportera des dangereuses séductions de la ville ou du culte traditionnel pour la terre ? Question éminemment actuelle à laquelle l’écrivain a su donner la forme du récit le plus vivant, tout imprégné de fraîcheur et de sensibilité.
BERTRAND L.
1912 "La ferme dans la brousse" roman (en 50 pages)
Dans ces vastes exploitations isolées au milieu de la brousse algérienne, quelle vie attend le colon de chez nous ? à quelles difficultés va-t-il se heurter ? avec quelles hostilités, quelles trahisons aura-t-il à lutter ? c’est ce drame réel et poignant qui nous est conté ici par le romancier qui aujourd’hui connaît le mieux les choses et les gens d’Afrique et qui sait les peindre avec le plus de relief et de couleur. Ce sera un régal pour tous les lettrés que ces pages si vigoureuses, d’un éclat sobre et puissant. Et quelle leçon s’en dégage, montrant si clairement, pour tous ceux que tente à juste titre la vie du colon, la nécessité de ne s’y aventurer qu’à condition d’être soigneusement préparé et armé.
BORDEAUX H.
1905/06 "La vision de Pierrette Vieugy" roman (en 21 pages)
Lorsqu’on pénètre dans « l’horreur » de certaines forêts, il est impossible de se défendre d’une sorte d’effroi devant le mystère de leur silence et de leur obscurité. A quels drames leurs retraites ont-elles pu servir de sombre décor ? Quelles passions violentes s’y sont déchainées ? C’est ce que va nous dire M. Henry BORDEAUX, le jeune romancier que ses récents succès ont mis au premier rang parmi les conteurs d’aujourd’hui. Dans ce saisissant récit qu’il a écrit pour nous, l’auteur de « La peur de vivre » et des « Rocquevillard » amis tout son vigoureux talent d’observateur et de peintre. Il a su admirablement évoquer les choses et les gens, en leur donnant la couleur exacte et la véritable saveur de ces mœurs locales et de ces natures agrestes, et mettre sous nos yeux, avec une extraordinaire intensité, cette tragique aventure dont tous les détails sont empruntés à la réalité.
CANIVET C.
1911 "Le sac d'argent" roman (en 24 pages)
Quand nous parlons du « temps des diligences », c’est comme d’une époque lointaine dont nous serions séparés par un grand nombre d’années. Or cette époque est d’hier, et beaucoup de nos contemporains en ont gardé le souvenir. Mais si profonde a été la révolution opérée dans les mœurs par les modernes moyens de locomotion, qu’il semble y avoir un abîme entre les deux sociétés. Quel trouble, quel désarroi dans certaines existences devant la brusque transformation ! C’est une de ces crises qu’évoque de la façon la plus curieuse ce récit où le décor de la province française aux environs de 1848 sert de cadre à une double intrigue, faite tout à la fois d’un drame de conscience et d’une fraîche idylle d’amour.
COLLINS W.
1902/03 "La pierre fatale" roman anglais (en 65 pages)
Serait-il vrai que certaines pierres possèdent la puissance occulte, l’influence fatale que leur ont souvent attribuées les traditions et croyances populaires ? toujours est-il que, depuis le jour ou un certain diamant de provenance mystérieuse est entré dans la famille dont on va nous conter l’histoire, aussitôt y éclatent, s’y succèdent, s’y multiplient les évènements les plus étranges, qui bouleversent la paix d’une demeure jusqu’alors tranquille. Ces circonstances extraordinaires nous sont relatées au jour le jour par divers témoins. Mais quelle est la clé de l’énigme ? l’auteur a eu la double habileté de faire peu à peu deviner la réalité par le rapprochement de mille détails dont le plus mince a son importance et toutefois de tenir la curiosité du lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne de ce récit d’un caractère si particulier et d’une si piquante originalité.
CONWAY H.
1903/04 "Du fond de la nuit" roman anglais (en 58 pages)
Dans les ténèbres doublement profondes de la nuit et de la cécité, un homme a assisté, en témoin impuissant, à un crime mystérieux. Désormais hanté par ce souvenir d’horreur, comment va-t-il, par la suite, vivre sans cesse sous la terrifiante obsession ? Comment ce mystère va-t-il devenir un élément essentiel de sa propre existence ? Comment va-t-il peu à peu découvrir l’identité de chacun des acteurs de cette sombre tragédie ? C’est ce qui fait le sujet de ce roman dont on suit passionnément le progrès jusqu’au complet éclaircissement d’une angoissante énigme. Dans ce décor puissamment dramatique s’encadre une délicieuse histoire d’amour qui, par son charme d’exquise tendresse, nous repose de tant d’émotions et nous fait assister, elle aussi, au réveil d’une âme reprenant conscience d’elle-même et revenant, par une lente ascension, du fond de la nuit vers la lumière.
CORTHIS A.
1916 "L'espion du foyer" roman (en 20 pages)
Comment se représenter, sans être étreint par la plus poignante émotion, le supplice auquel sont en proie depuis de longs mois les malheureux habitants des régions envahies ? Subir chez soi, sous son toit, peut-être à sa table, la présence de l’ennemi abhorré, quelle torture pour une française ! L’auteur de la dramatique nouvelle qu’on va lire a pris texte d’un fait réel que sa vive imagination et son ardente sensibilité lui ont permis d’évoquer dans toute son intensité. C’est, dans une action ramassée et haletante, le roman vécu de l’occupation.
CORTHIS A.
1916 "Les rameaux rouges" roman (en 63 pages)
Le récit d’une tragique aventure doublé d’un poignant drame de conscience, tel est en deux mots le résumé du roman où un écrivain cher à nos lecteurs, André Corthis, a mis tout son talent de conteur, avec ses qualités si remarquables de pittoresque et d’émotion. L’action qui évoque tantôt le grouillement d’une ville méridionale, tantôt les aspects de la campagne autour de Barcelone, s’encadre dans un décor d’un brillant coloris, où on reconnaît un auteur qui a longtemps vécu en Espagne. De curieux personnages, dont la figure s’enlève en plein relief, se dessinent devant nous, à mesure que la tragique énigme, en se dévoilant, pose un angoissant cas de conscience.
DALLAS O.
1915 "Les deux filles de James Sanderson" roman anglais (en 37 pages)
Avec quelle infernale fourberie l’Allemagne a depuis longtemps travaillé pour semer des germes de rébellion qui devaient éclater au bon moment dans les possessions anglaises, ou même à l’intérieur du Royaume Uni, la récente échauffourée irlandaise vient de le montrer une fois de plus. Nous allons voir à l’œuvre cette sournoise action de la traîtrise et de l’espionnage dès le début de ce roman, qui nous transporte dans le cadre pittoresque du Transvaal. La division dans une famille, l’angoisse d’un cœur loyal, le drame privé se joignant à la tragédie publique, la peinture des mœurs locales, le mystère de l’intrigue font de ce récit, emprunté à la plus actuelle réalité, un des plus émouvants parmi les livres nés de la guerre.
DE CHANTEPLEURE G.
1900/01 "Le château du bois dormant" roman (en 41 pages)
Si Peau d’âne m’était conté, j’y prendrais un plaisir extrême…Ce mot de La Fontaine, qui de nous ne serait prêt à le répéter ? Personne ne résiste à la séduction d’un récit romanesque où tout est disposé pour l’enchantement de l’imagination : le merveilleux des aventures, l’imprévu des situations, le pittoresque du cadre, la poésie des sentiments. L’arrivée du Prince Charmant auprès de celle qui, sans s’en douter, attend sa venue, telle est la situation que Guy Chantepleure a su renouveler et rajeunir en plaçant son récit dans un cadre historique qui mêle ingénieusement le conte à l’histoire et le roman à la réalité. Si ce sujet est de ceux dont les lecteurs ne se lassent jamais, il faut ajouter que rarement l’on avait apporté à le traiter avec autant de grâce, de délicatesse, d’émotion, de charmante et originale fantaisie.
DE MARCHI
1900/01 "L'accusateur imprévu" roman italien (en 41 pages)
Evoquer dans son cadre exact, avec toute la saveur de son pittoresque, avec toute son originalité si particulière, la vie napolitaine, c’est ce qu’a fait avec une rare intensité l’auteur de ce roman, l’un des plus réputés parmi les conteurs de l’Italie contemporaine. Mais le tableau de mœurs est ici étroitement mêlé à un drame des plus émouvants, et le décor ne sert qu’à rendre plus saisissante l’intrigue mouvementée qui passionne le lecteur. Chaque trait de la vie locale, chaque détail pittoresque est en même temps un ressort de l’action et contribue à rendre inévitable le dénouement qui apporte à cette sombre tragédie sa conclusion normale et donne sa portée morale à cette œuvre d’un caractère si pathétique.
D'ESCHSTRUTH N.
1903/04 "L'âme errante" roman russe (en 46 pages)
La solitude d’une province lointaine et déserte, le mystère d’un château en ruines fleuri de vieilles légendes, hanté d’apparitions, les déchirements intimes d’une famille en détresse, le rivalité de deux frères, voilà tous les éléments d’une aventure passionnante ; ce sont justement ceux qui ont été mis en œuvre dans ce récit qu’illumine le charme d’une figure de jeune fille d’une irrésistible séduction. Quel est le secret de Casgamala ? Comment se justifie cette appellation d’Ame Errante ? Quel est le mot de l’énigme que présente le caractère du principal personnage si attirant dans sa fière réserve et sa hautaine mélancolie ? Autant de questions bien faites pour intriguer tous ceux qui seront engagés dans les premières pages de ce roman d’amour dont la saveur si particulière enchantera les lecteurs épris de couleur locale, de sentiments rares et de situations étranges et dramatiques.
DIVAT J.
1900/01 "Les dieux d'or" roman (en 33 pages)
Quelle irrésistible séduction doivent exercer sur les chercheurs d’aventures ces vastes solitudes de l’Amérique du Sud couvertes d’immenses forêts encore presque inexplorées ! La fertilité du sol paré d’une végétation luxuriante n’est que la moindre richesse de ces pays privilégiés. Mais qui sait les trésors que peuvent recéler ces contrées où se sont jadis développées de curieuses et magnifiques civilisations ? Qui sait quels vestiges d’une ancienne splendeur peuvent soudain apparaître devant les yeux éblouis du chercheur. Entre ceux qui ont résolu d’arracher son secret à ce sol jaloux s’engagent des luttes où toutes les passions humaines sont portées à leur paroxysme. Le drame dont les péripéties se succèdent dans notre roman passionnera nos lecteurs, par l’étrangeté et l’imprévu des incidents qui s’y pressent et par l’exactitude de la couleur locale.
DOYLE Arthur Conan
1907/08 "Le drame du Korosko" roman anglais (en 36 pages)
Qu’il y ait encore aujourd’hui des contrées où les caravanes de touristes ne puissent s’engager sans péril, voilà ce que n’admettent guère les enthousiastes de notre moderne civilisation. Et pourtant de dramatiques incidents ne viennent-ils pas contredire parfois cette trompeuse sécurité ? Etre partis joyeux et confiants pour une simple promenade, et se trouver soudain aux prises avec les derniers dangers, voilà qui corse le programme d’une façon inattendue et par trop savoureuse. Tel est le point de départ de ce roman qui passionnera tout à la fois par d’émouvantes péripéties et par l’évocation d’un décor merveilleux : le désert, les vestiges d’époques très lointaines, le cours majestueux du Nil. Au moment où l’écrivain anglais Conan DOYLE est en pleine réputation, apprécié de tous et universellement fêté, nos lecteurs nous seront gré de leur offrir une de ses œuvres inédites les plus originales.
DU ROURE H.
1916 "Le secret de l'or" roman (en 51 pages)
Il y a quelque chose de plus agréable que le succès : c’est le souvenir du succès. M.de la Villavrais, chimiste, membre de l’Académie des sciences, et savant considérable, était en train de faire par lui-même l’épreuve de cette vérité : profondément enfoncé dans le meilleur fauteuil de cuir de son cabinet de travail, il se remémorait la dernière séance de l’Institut où il avait ébloui ses collègues, rassuré le monde anxieux, et – ce qui faisait surtout sa joie – réduit en poudre son vieil adversaire Siret. Voici à quelle occasion. Au cours de plusieurs interviews, le grand inventeur Edison avait affirmé que le règne de l’or touchait à sa fin : grâce au radium, qui jouit de l’étonnante propriété de transformer un métal bas en un métal précieux, on découvrirait bientôt le secret de la transformation des métaux : la fabrication chimique de l’or, à vil prix – ce rêve des alchimistes – serait la réalité de demain. Les déclarations de l’illustre américain avaient soulevé, dans le monde savant, une émotion très vive.Tandis que les chimistes discutaient à perte de vue le problème lui-même, les économistes étudiaient les conséquences financières et sociales de la découverte annoncée par Edison ; et ils n’avaient pas de peine à démontrer qu’elle bouleverserait l’univers…..
FILON A.
1903/04 "La chambre mystérieuse" roman (en 46 pages)
Quelles étranges conséquences, quelles incroyables aberrations peut entraîner le goût des plus belles choses lorsqu’il est devenu une de ces passions sans mesure et sans frein qui asservissent l’être tout entier ! C’est ce qu’apprendront à leurs dépens deux jeunes gens destinés par la communauté de leurs aspirations généreuses à se comprendre et à s’aimer, et qui tout à coup voient se dresser entre eux un obstacle aussi terrible qu’imprévu. Cette situation, dont on devine le double intérêt sentimental et dramatique, nous est présentée dans un cadre historique qui retrace une période particulièrement agitée du XIXème siècle. M.Augustin Filon, dont nos lecteurs ont pu apprécier le talent délicat et la haute probité littéraire, a su, dans ce récit composé pour nous, joindre à tout l’agrément d’une fine psychologie l’éclat du pinceau qui fait revivre une époque soigneusement reconstituée dans son décor, ses mœurs, son costume même, et il a, avec l’art le plus savant, prolongé le mystère d’une énigme dont nous attendons jusqu’à la fin l’étrange solution.
GENIAUX C.
1914 "Une sultane marocaine" roman (en 58 pages)
L’expédition marocaine, où nos armes ont remporté déjà de si brillants succès, donne une saisissante actualité au roman qu’on va lire. C’est dans le Maroc d’hier qu’il nous transporte, dans ce Maroc endormi sous une torpeur millénaire et fermé aux européens, dans cet empire barbare, désolé par l’anarchie, mais si séduisant, par certains côtés, pour les imaginations. Scènes pittoresques qui traduisent, dans toute leur rudesse farouche et primitive, les mœurs du Maghreb, épisodes d’une émouvante histoire d’amour éclairée par l’étrange et séduisante figure d’une jeune musulmane de haute naissance, belle comme une princesse de conte oriental, péripéties dramatiques au cours desquelles se révèle l’abîme qui sépare nos âmes d’occidentaux et celles des fanatiques nomades du « bled », donnent à cette œuvre une saveur et un attrait tout particuliers. Nous n’avons pas à présenter à nos lecteurs l’écrivain qui a signé ces pages si colorées. M. Charles Géniaux est au premier rang des jeunes romanciers et son talent a reçu les plus hautes consécrations. A la fois voyageur et conteur, il excelle à placer dans un cadre exotique d’une rigoureuse exactitude la plus romanesque aventure.
GHEERBRANDT J.
1916 "Le sang du sacrifice" roman (en 20 pages)
Elle est restée encore aujourd’hui le pays du pittoresque, cette Corse au sol si âpre, aux mœurs si rudes, aux traditions immuables qui se lèguent de génération en génération. Le dramatique récit qu’on va lire, encadré dans un décor dont la saisissante exactitude révèle un écrivain familier avec tous les aspects du paysage, met en scène ces âmes farouches où se conservent – en même temps que l’esprit de sacrifice, l’amour de la famille et de la race – toute l’irréductible violence des passions primitives.
GREEN K.
1908/09 "La fiançée du prévenu" roman (en 46 pages)
Etre fiancée à un homme qui a su conquérir votre estime et votre affection, et soudain sentir peser sur lui une épouvantable accusation, n’est-ce pas la plus affreuse des tortures ! Comment ne pas plaindre l’héroïne de ce récit, engagée dans un étrange concours de circonstances qui met en jeu l’avenir de son amour ? Comment ne pas s’associer aux efforts qu’elle multiplie pour faire jaillir la lumière, et ne pas partager l’inquiétude qui ne cesse de la tenailler ? Car que va-t-elle trouver au bout de cette enquête ? Le mystère qui plane sur les évènements, l’ingéniosité des combinaisons, l’art de tenir la curiosité en suspens, tout contribue à faire de ce roman l’un de ceux qui ne peuvent manquer de passionner le lecteur, en portant à l’extrême l’intensité du pathétique.
GYP
1910 "L'amoureux de Line" roman (en 60 pages)
Parmi les romanciers d’aujourd’hui qui ont su conquérir la grande célébrité, aucun n’est plus goûté du public que Gyp, l’auteur de tant de livres désormais fameux. Il a bien voulu écrire pour les LECTURES un roman où on retrouvera toutes ses qualités si diverses et qui forment un si délicieux ensemble : fine observation, analyse subtile, fantaisie brillante et spirituelle gaminerie. Sous une forme vive, alerte, gaie, d’un parisianisme aigu, l’éminent écrivain excelle à tracer le tableau léger et souvent l’amusante satire des mœurs contemporaines. Dans un cadre de société élégante indiqué en traits rapides et sûrs, il a dessiné cette fois un type de jeune fille…pour qui tous nos lecteurs auront les yeux de l’amoureux de Line.
HARDY A.S.
1906/07 "Le collier de la captive" roman anglais (en 38 pages)
Un amour contrarié par mille traverses, et luttant contre des obstacles qui renaissent à chaque pas, est un sujet de tous les pays et de tous les temps. L’auteur l’a vraiment renouvelé grâce au décor dont il l’a encadré et qui en fait une délicieuse idylle héroïque. Il nous transporte au temps de Charlemagne – appelé ici le roi Karl – et nous fait assister à une évocation pittoresque de cette époque lointaine, l’une des plus brillantes qu’il y ait dans l’histoire. Mœurs de la Cour, intrigue de palais, rivalités d’ambition nous sont présentés avec une variété et une vie saisissantes. Ajoutez les souvenirs de la guerre contre les Saxons, le mélange de luxe et de barbarie, l’imprévu des coutumes oubliées, et aussi l’attrait d’une nature encore sauvage, et de paysages largement indiqués. Tels sont les éléments d’intérêt de ce roman d’histoire et de passion dû à l’un des écrivains anglais d’aujourd’hui les plus connus, Arthur Sherburne Hardy, et que M.Firmin Roz a su adapter au goût français avec un art sûr et délicat. C’est un genre nouveau pour nos lecteurs, qui en goûteront vivement la saveur d’étrangeté et la couleur poétique.
HOPE A.
1898/99 "Le roman d'un roi" roman anglais (en 72 pages)
Si j’étais Roi ! …Qui n’a fait ce rêve au moins une fois dans sa vie ? Le héros de notre roman va le réaliser pendant plusieurs semaines. Grâce à une ressemblance extraordinaire, il se trouve substitué pour quelques semaines au roi de la Ruritanie, pays que vous chercheriez vainement d’ailleurs sur une carte. Entrer d’emblée dans l’existence d’un autre, surtout quand cet autre est un roi, cela ne peut se faire sans entraîner toutes sortes de complications imprévues. De cette situation initiale, l’auteur a fait sortir les aventures les plus inattendues, les péripéties les plus dramatiques, les incidents les plus divertissants. Ce joli roman réunit tout ce qu’une fantaisie brillante et gracieuse peut inventer pour passionner la curiosité, toucher la sensibilité et parler tout à la fois à l’imagination et au cœur.
HOPE A.
1900/01 "service de la reine" roman anglais (en 94 pages)
L’émotion qu’éveille dans notre cœur le spectacle de la beauté persécutée et de la vertu opprimée, l’indignation que provoquent les démarches de la haine et l’esprit de vengeance, la sympathie que rencontre dans nos âmes l’image d’un amour désintéressé, l’admiration qui s’attache aux actes d’héroïsme et de dévouement chevaleresque, la curiosité que suscitent les mystères accumulés autour d’un secret d’Etat, voilà les sentiments que met en œuvre le passionnant récit dont nous commençons la publication. Nos lecteurs y retrouveront toutes les qualités qui avaient assuré au « Roman d’un Roi » un succès si considérable. Ils seront à la fois charmés par une imagination pleine de fantaisie, touchés par une sensibilité d’une rare délicatesse, intéressés par la fertilité de ressources qui a permis à l’auteur de multiplier autour d’une situation riche en conséquences imprévues les péripéties les plus dramatiques.
HORNUNG E.W.
1910 "Raffles, cambrioleurs pour le bon motif" roman anglais (en 54 pages)
Qui n’a entendu parler du célèbre Raffles ? En Angleterre, les captivants récits de ses exploits, dus à la plume du romancier E.W. Hornung, ont conquis des milliers de lecteurs ; à notre tour, en France, nous nous sommes passionnés pour les aventures du fameux cambrioleur qui a même eu, sur la scène d’un théatre parisien, les honneurs de la rampe.
HORNUNG E.W.
1913 "Une idylle dans le ranch" roman anglais (en 43 pages)
Quelle triste et cruelle situation que celle de l’émigrant tout à coup jeté dans un de ces pays neufs où la nature et les mœurs semblent hostiles au nouveau venu ! Tel est le cas pour le héros de ce roman. Sa bonne étoile fait qu’il trouve consolation et réconfort dans une sympathie féminine éveillée par la détresse où il se trouve. De son côté, il va puiser dans la tendresse naissante qu’il éprouve pour sa charmante protectrice assez de vaillance pour la défendre contre un terrible danger. Episodes dramatiques où l’émotion atteint son plus haut point, et fraîche idylle sentimentale, tel est le double attrait de ce récit, d’un si savoureux exotisme, dont l’auteur a su évoquer avec couleur et relief la brousse australienne, si peu connue, ses types de « bushmen » - les cow-boys de là-bas – et de brigands farouches.
JOHNSTON M.
1901/02 "L'amour plus fort que l'orgueil" roman anglais (en 76 pages)
Les épreuves d’une jeune fille qui s’expose aux plus graves dangers pour échapper à un mariage dont elle a horreur, les intrigues du grand seigneur qui, voyant en elle une riche proie, met en œuvre les plus puissantes influences afin de dompter sa résistance, le dévouement chevaleresque d’un homme loyal et ardemment épris qui, à force de sollicitude et de générosité, trouve peu à peu le chemin du cœur qui lui était fermé – ce sont là des situations éminemment romanesques et qui passionneront le public, toujours si épris d’émotions sentimentales. L’auteur les a renouvelées grâce à une imagination fertile, ingénieuse, pleine de fantaisie et d’intérêt. Encadrés dans un décor historique reconstitué de la façon la plus curieuse, enlèvements, duels et combats contre les Peaux-Rouges, aventures de toute sorte, surprises et coups de théâtre, se succèdent avec une vertigineuse rapidité sous les yeux du lecteur. C’est tout le dramatique des récits d’Alexandre Dumas qui se trouve uni à tout le pittoresque de ceux de Fenimore Cooper dans ce roman déjà fameux en Amérique où deux cent éditions parues en moins d’une année attestent son énorme succès et sa vogue universelle.
KIPLING R.
1901/02 "Capitaines courageux" roman anglais (en 43 pages)
Chez un enfant dont la nature n’était pas foncièrement mauvaise, une éducation absurde reçue dans un milieu tout artificiel de luxe et de vanité peut faire naître, développer, cultiver toute sorte de défauts : paresse, incapacité, sot orgueil, insolence et sécheresse de cœur. Pour guérir cet enfant gâté, que faudrait-il ? Tout simplement le mettre en contact avec la réalité, le rapprocher de la nature, le jeter en pleine vie laborieuse, rude et saine. Sur cette idée, le plus célèbre des romanciers anglais d’aujourd’hui, Rudyard Kipling, vient de publier un roman dont le succès retentissant est aussi justifié par ses qualités de pittoresque et de mouvement que par ses traits de mordante satire et d’humour. Rien de plus ingénieux que la fable imaginée par le conteur, rien de plus vivant que les aventures qui se déroulent dans un cadre exotique peint avec une saisissante certitude. Il est impossible de ne pas s’intéresser au jeune héros que Kipling nous présente avec le mélange le plus savoureux d’ironie et de pitié, de ne pas éprouver une sympathie profonde pour ce monde de braves gens dont l’auteur nous présente des portraits d’une ressemblance criante. Ce récit, dont les scènes capitales laissent dans l’esprit une impression ineffaçable, aura pour lecteurs tous ceux que passionne la peinture des choses et des gens, des mœurs et des drames de la mer.
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LEE V.
1906/07 "Le château tragique" roman anglais (en 22 pages)
Une jeune femme se trouve tout à coup obligée d’aller vivre dans un domaine que possède, depuis des siècles, la famille de son mari. C’est un vaste manoir, d’aspect farouche, isolé sur une côte rocheuse. Etonnée, inquiétée par les allures étranges des habitants du château, alarmée par une série de faits bizarres, elle arrive à pénétrer le secret de la terrible demeure. En proie à une horreur grandissante, elle est d’autant plus troublée qu’elle sent défaillir l’énergie de son mari comme envoûté par l’influence du château mystérieux. Que faire ? Pourra-t-on s’échapper ? Faudra-t-il périr ? Telles sont les angoissantes alternatives auxquelles vont assister les lecteurs du dramatique roman dont nous commençons la publication.
LE GOFFIC C.
1912 "Le pirate de l'île Lern" roman (en 65 pages)
A quel point, dans la Bretagne d’il y a cinquante ans, sur la côte particulièrement, le tragique se mêlait à la vie quotidienne, quelles terrifiantes énigmes la mer, le vent, la brume posait journellement aux familles des marins, c’est ce qu’on éprouvera jusqu’à l’angoisse à la lecture de ce roman. Aux dernières pages seulement, l’abîme livre son secret. Enveloppé jusque là de mystère, le drame se déroule au milieu des grands paysages de la Manche trégorroise, témoins de tant de désastres. M. Charles Le Goffic, qui n’est pas seulement un des plus brillants romanciers d’aujourd’hui, mais aussi un des écrivains connaissant le mieux l’âme bretonne, les a évoqués avec une puissance, un éclat et une sobriété de style qui ajoutent encore à l’émotion de ce poignant récit.
LERMINA J.
1898/99 "Alise" roman (en 80 pages)
Dans le petit salon aux panneaux peints en blanc qu’ornaient quelques lithographies rappelant les gloires de l’Empire – ceci se passait en 1823 – deux femmes causaient à voix basse ; l’une, Mme Benoît, brave créature d’un âge indéfini qui remplissait dans la maison du docteur Berthomieu le rôle complexe de cuisinière, de femme de charge et de gouvernante ; l’autre, petite, mince, gracieuse comme une statuette de Saxe, brune, le teint pur et qui semblait se défendre contre les affirmations de celle qui, en l’absence de son père, lui tenait compagnie….
MAINDRON M.
1906/07 "La fortune de Balsandras" roman (en 36 pages)
C’est à l’une des périodes les plus tourmentées de notre histoire que nous reporte le roman qu’on va lire. Au lendemain de la mort de Henri III, une partie de la noblesse française a refusé de reconnaître pour roi le huguenot Henri de Navarre, le futur Henri IV, vainqueur du duc de Mayenne, chef des Ligueurs, aux batailles d’Arques et d’Ivry, le « béarnais » est venu mettre le siège devant Paris. Depuis quatre mois que dure le siège, les parisiens sont réduits par la famine aux pires extrémités. Force leur est pourtant de subir la tyrannie de la Ligue ou Sainte Union qui, par son fameux comité des Seize, formé de membres appartenant aux seize quartiers de Paris, exerce une surveillance despotique sur quiconque est soupçonné de pactiser avec les assiégeants. Cependant, le duc de Parme, envoyé par le roi d’Espagne, Philippe II, au secours des ligueurs, vient de dépêcher sur Paris un renfort de troupes. C’est ici que commence le récit. Avec un don merveilleux d’évocation pittoresque, et une profusion de détails d’une rigoureuse exactitude, l’auteur a su ressusciter le décor et les mœurs de l’époque, créer des types étonnants de vie, de relief et de couleur. Une délicieuse histoire d’amour met une note exquise dans ces pages d’un puissant intérêt dramatique qu’a bien voulu écrire pour nos lecteurs un des plus brillants romanciers d’aujourd’hui.
MAINDRON M.
1907/08 "Un enlèvement sous Louis XIII" roman (en 36 pages)
Nos lecteurs savent avec quelle intensité de vision et quelle puissance dramatique le célèbre romancier Maurice MAINDRON retrace ses « histoires du temps passé » où il sait joindre au pittoresque le plus exact l’art merveilleux du conteur. On retrouvera toutes ses qualités dans ces pages qui nous reportent à l’époque de Louis XIII, une des plus mouvementées qu’il y ait dans les annales de notre pays. L’année 1636, dont on a gardé le souvenir sous le nom d’ « année de Corbie », on put croire que les espagnols allaient arriver jusqu’à Paris. La panique se répandit dans la capitale, d’où l’on croyait voir les lueurs de l’incendie allumé dans les campagnes ravagées par les cavaliers autrichiens, les terribles croates. Ce fut aussi l’année où une conspiration des princes contre le cardinal de Richelieu faillit réussir. Peu s’en fallut que le premier ministre ne fût assassiné à Amiens, quand les français reprirent Corbie sur les troupes de Ferdinand d’Autriche, dit le Cardinal Infant, gouverneur des Pays-Bas espagnols. C’est à travers les divers épisodes de cette guerre que se déroulent les aventures d’une jeune paysanne, Monette, et de son ami le berger Nicolas. Ainsi un délicat roman d’amour se poursuit à travers des scènes évoquant toute la violence des mœurs guerrières.
MARGUERITTE P.
1913 "Les sources vives" roman (en 71 pages)
Il n’est pas de drame plus passionnant que celui d’une conscience qui, sous l’action de circonstances impérieuses, se ressaisit, et chez qui se réveillent des énergies qu’on pouvait croire à jamais abolies. C’est le sujet que traite, avec son habituelle maitrise, M. Paul MARGUERITTE, le célèbre romancier, dans cette œuvre nouvelle qu’il a écrite spécialement pour le grand public des « Lectures pour Tous ». On y retrouvera cette vérité dans l’observation, et ce sens aigu de la vie réelle qui ont placé l’écrivain au premier rang de nos peintres de mœurs modernes. Jamais il n’avait poussé plus loin l’art du récit et la sincérité de l’émotion.
MARGUERITTE P.
1915 "Pour toi, Patrie !" roman (en 49 pages)
Nos lecteurs n’ont pas oublié les « Sources vives », le récit d’une si pénétrante observation, d’une si belle tenue littéraire que le célèbre romancier Paul Margueritte a donné aux LECTURES POUR TOUS. Ils auront plaisir à retrouver ici des personnages dont quelques-uns leur sont familiers. C’est en pleine actualité que l’auteur a pris cette fois le sujet de ce nouveau roman dont le titre seul dit assez la noble inspiration. C’est aux événements eux-mêmes dont nous subissons le cauchemar qu’il a emprunté qu’il a emprunté un pathétique auquel aucun autre n’aurait été comparable. Dans chaque épisode, sous chaque trait de mœurs, nous retrouverons nos propres angoisses et la vie elle-même du pays. Avec son sens aigu de la réalité – plus impressionnante que la fiction – l’écrivain auquel on doit tant de beaux livres s’est efforcé de rédiger sous forme romanesque, une sorte de chronique du temps présent, qui aura plus tard la valeur d’un document. Est-il besoin d’ajouter qu’il y a mis toutes les qualités de vision personnelle, de » récit aisé, souple, naturel, qui ont fait sa réputation et auxquelles s’ajoute ici une rare intensité d’émotion contenue et d’autant plus saisissante.
MAUZENS F.
1907/08 "L'académicien cambriolé" roman (en 21 pages)
Nos lecteurs n’ont pas oublié l’étonnant M. Tarve, ce psychologue devenu policier amateur et qui, par la seule force de la logique, débrouille les énigmes les plus compliquées. On aura plaisir à le voir aux prises avec les difficultés d’une nouvelle affaire plus singulière encore que la précédente et qui mettra en évidence ses surprenantes facultés de divination. Le brillant romancier, Frédéric Mauzens, créateur de ce type cher au public, a trouvé le moyen de pousser plus loin que jamais l’art d’éveiller notre curiosité par l’invention d’un concours de circonstances extraordinaires et de nous passionner par l’ingéniosité des déductions les plus inattendues.
MEYRA N.
1899/00 "Le fakir" roman (en 80 pages)
Les découvertes de la science, ouvrant à l’imagination un champ sans limites, ont donné naissance à une forme nouvelle du merveilleux. Quoi de plus surprenant que certains phénomènes dus à l’hypnotisme ? Nos lecteurs connaissent déjà le cas de ces fakirs de l’Inde, mi fanatiques, mi charlatans, qui peuvent rester plusieurs semaines dans un sommeil ayant toutes les apparences de la mort. Supposez qu’un de ces fakirs, qui s’est fait endormir aux Indes, s’éveille brusquement chez un savant américain passionné pour l’étude de ces phénomènes. Quelles péripéties suivront le réveil imprévu de fakir courroucé et enflammé de vengeance contre ceux qui ont indiscrètement dérangé le cours normal de ses destinées ? Tel est le point de départ du roman étrangement mouvementé que nous publions et qui, à travers des décors pittoresques et variés, promènera nos lecteurs de la réalité à la fantaisie, des données de la science aux conceptions de l’imagination, et les fera passer par les contrastes les plus saisissants, par les surprises les plus divertissantes, par le plus amusant concours d’aventures extraordinaires.
MISASI N.
1903/04 "L'épervier" roman italien (en 30 pages)
Que ce passe-t-il dans certaines âmes violentes, farouches, excessives ? Comment une passion peut-elle s’y développer au point de supprimer tout ce qui n’est pas elle ? Quels ravages peut-elle y causer ? Par suite de quelle terrible révolution morale ou de quelles déchéances un homme doué d’instincts généreux peut-il arriver à se changer en l’un des plus criminels ennemis de la société ? On voit tout de suite comment l’analyse d’une crise de sentiments si poignante donne à ce roman un intérêt humain et une portée morale. L’auteur a su présenter cette vigoureuse étude dans le cadre le plus pittoresque et à l’aide du concours d’évènements les mieux faits pour frapper l’imagination. Mystère de la forêt et de la nuit, complots de brigands, pièges, crimes, vengeances, tous les éléments sont réunis pour donner à ce récit d’une saveur locale si particulière un caractère étrangement dramatique.
MOREAU E.
1917/18 "La nièce de Bonaparte" roman (en 94 pages)
Après « le fils de Mme Sans-Gêne », qui a obtenu auprès de notre public un si éclatant succès, voici, du même auteur, un nouveau roman, spécialement écrit pour les LECTURES POUR TOUS et dont nous pouvons dire avec certitude qu’il passionnera tous les lecteurs. Reprenant les meilleures traditions du roman historique, M. Emile Moreau y fait figurer les personnages dont le nom est resté le plus fameux, et il les présente, non plus dans leur rôle officiel, mais dans l’intimité de leur vie sentimentale, dans la réalité de l’existence quotidienne. Une action serrée, haletante relie les tableaux qui évoquent en vives couleurs une époque disparue, et met en scène un des drames les plus poignants dont le siècle dernier nous a légué le souvenir.
NADAL H.
1913 "Les fiançés de la pagode bleue" roman (en 30 pages)
Tandis que se déroulent de graves évènements qui bouleversent l’existence des peuples, la vie intime des individus se continue, et l’éternel roman d’amour noue entre les êtres des liens tendres et charmants. C’est une aventure de ce genre qui est présentée ici dans le cadre de la récente insurrection des Boxers. On n’aura pas de peine à reconnaître, dans l’exactitude avec laquelle est peint le décor et retracé le milieu, l’impression directe de la « chose vue ». Aussi l’auteur de ces pages, qui a eu un rôle dans cet épisode de notre histoire contemporaine, a-t-il dû recourir à un pseudonyme pour publier ce savoureux récit plein de souvenirs et d’émotions personnelles.
RAMEAU J.
1913 "Le fuseau d'or" roman (en 85 pages)
Poète et romancier, M. Jean RAMEAU excelle a conter de délicieuse idylles, qui dans un cadre pittoresque, mettent en scène des êtres touchants par la simplicité et la profondeur des sentiments. Jamais il n’avait porté à un plus haut degré les qualités qui ont fait sa réputation que dans ce récit qui évoque un site admirable où nous suivons, avec une émotion grandissante, un des drames les plus saisissants – et les plus actuels – de la vie paysanne en France.
ROSNER K.
1914 "Le maître de la mort" roman allemand (en 50 pages)
Dans un cirque, un homme accomplit un exercice d’une folle audace où, chaque soir, il risque sa vie. Qui est cet homme ? Si, par hasard, au lieu d’être un professionnel de l’acrobatie, il avait fait partie de la meilleure société, s’il avait été amené par un profond désespoir à ce métier de casse-cou, auquel il aurait demandé la sensation du risque, l’âpre joie de frôler la mort, l’oubli du passé…telle est l’idée qui s’est présentée à l’auteur de ce roman, qui a germé dans son esprit, et d’où est né le passionnant récit qu’on va lire. Chef-d’œuvre à la fois d’observation, de psychologie, d’émotion tantôt délicate et tantôt violente, d’action dramatique savamment combinée, et illuminé par deux figures de femmes, l’une vibrante de tendresse passionnée, l’autre exquise de charme naïf, nous avons la certitude qu’il sera lu par tous avec une émotion profonde et une ardente curiosité.
RZEWUSKI (Comte)
1911 "Un drame à la cour de Pologne" roman polonais (en 33 pages)
La Pologne d’autrefois, ses mœurs si particulières, son humeur chevaleresque, ses usages, ses costumes, son décor de nature et d’art, c’est là tout d’abord ce qui prête son attrait au roman qu’on va lire. Dans ce cadre historique tient l’étude d’un caractère qui, par son mélange de bravoure indomptée et de folle jactance, personnifie certains traits essentiels de l’âme polonaise. On suivra avec émotion les dramatiques incidents parmi lesquels se déroule la carrière aventureuse du héros de ce curieux roman (dû à l’un des plus fameux écrivains de Pologne, le comte Rzewuski) si justement considéré comme un des chefs-d’œuvre classiques de la littérature slave.
SEVESTRE N.
1907/08 "Le fils du convict" roman (en 42 pages)
Le remarquable roman qu’on va lire est la meilleure réponse à ceux qui se plaignent de voir diminuer chez nous cet art du récit qui consiste à conduire à travers un savant mystère une action fortement intriguée, tout en peignant des caractères et en évoquant un milieu pittoresque. On sait quelle terreur ont répandue en Angleterre les fenians irlandais, dont les crimes, inspirés en partie par le désespoir de la liberté perdue et de la patrie asservie, prenaient un caractère de farouche grandeur. C’est à ces souvenirs de luttes civiles et de conspirations qu’est empruntée l’aventure dont on va voir se dérouler ici les péripéties. La vigueur de style et l’intensité de couleur que M.Norbert Sevestre a su mettre dans ce récit, d’une trame si serrée et d’une si poignante émotion, frapperont tous les lecteurs.
SEVESTRE N.
1908/09 "La capture de maître Achille" roman (en 20 pages)
Combien rares sont chez nous les récits de mœurs paysannes qui peignent avec vérité les choses et les gens de la campagne ! A ce titre, les pages qui suivent frapperont les connaisseurs. Dans le cadre d’une aventure impressionnante à laquelle se mêle une fraîche idylle, l’auteur, bien connu de notre public, a su faire tenir un tableau directement observé où se détache en plein relief une figure de paysan autoritaire et brutal, d’une puissance et d’une intensité absolument remarquables.
SEVESTRE N.
1908/09 "L'émouchet" roman (en 30 pages)
Dans ce puissant récit, dû à un jeune écrivain qui s’est très vite placé au premier rang des conteurs contemporains, la curiosité et vivement surexcitée par une énigme dont le mot ne nous sera livré qu’à la fin. Mais surtout les types mélés à l’action sont dessinés avec une précision et un relief qui donnent à ces pages vigoureuses une haute valeur littéraire.
SEVESTRE N.
1913 "Sous la griffe du mystère" roman (en 30 pages)
Un drame mystérieux bouleverse une demeure paisible. La justice a commencé son enquête. Sur qui vont se porter les soupçons ? Quels indices vont diriger ou peut être égarer les magistrats ? On sait à quel point ce drame de la recherche judiciaire, chaque fois qu’il se présente dans la vie réelle, excite la curiosité du public. De là est né un genre de littérature passionnante auquel appartient le roman dont nous commençons la publication. Mais il s’en faut que ce soit son seul mérite : la peinture des caractères, l’étude d’âmes simples et rudes mettent ici la marque d’un véritable écrivain dont nos lecteurs ont déjà plus d’une fois apprécié le talent sobre, pittoresque et vigoureux.
ST MAURICE R.
1902/03 "Les protégés de Mademoiselle de Landrellec"
roman (en 45 pages)
L’une des situations les plus poignantes qui se puissent imaginer est à coup sûr celle de soldats, tombés au moins de l’ennemi, subissant les tortures d’une rude captivité, prêts à affronter tous les périls pour recouvrer leur liberté. Réussiront-ils à s’évader ? ce sera alors devant eux l’inconnu, ce seront des dangers de toutes sortes renaissant à chaque minute. Mais que ne peut la bravoure surtout lorsqu’elle est exaltée par les espérances d’un amour noble et généreux ? Ce roman du patriotisme et de l’amour, tel est celui qu’a su présenter dans des pages émouvantes l’auteur de ce récit qui s’encadre dans une des époques les plus mouvementées de notre histoire et dont le sujet, parfaitement authentique, est emprunté à l’un des plus brillants épisodes de nos annales militaires. On y appréciera tout à la fois le pittoresque du décor, les surprises de l’action, le charme de l’aventure sentimentale et le mélange de crânerie et de bonne humeur qui fait des héros de ce roman de véritables types traditionnels du caractère français.
STEELE J.
1912 "Un mari par procuration" roman (en 56 pages)
Vivre en imagination une aventure extraordinaire, qui jette le défi à la platitude et à la monotonie de l’existence, tel est l’un des plus grands plaisirs que nous attendions de la lecture d’un roman. Dès les premières lignes de ce récit, on sent tout de suite qu’on est placé dans une de ses situations étranges et lancé en plein mystère. Avec une rare ingéniosité, l’auteur a su renouveler sans cesse l’intérêt par les péripéties les plus inattendues. Ce qui ajoute à cette palpitante histoire un attrait incomparable, c’est que dans ce tragique décor s’encadre une figure de femme d’une beauté ravissante et que le roman d’aventure se termine en roman d’amour.
STEVENSON
1904/05 "Le secret de l'épave" roman (en 56 pages)
Le plus grand effort de l’art du conteur consiste à éveiller progressivement la curiosité et à la porter jusqu’à ce degré de tension ou il devient indispensable au lecteur d’avoir le mot sans cesse reculé et toujours plus angoissant d’une énigme. Il est impossible d’y réussir mieux que ne l’a fait le célèbre écrivain américain Stevenson, dans ce roman qui, populaire dans les pays de langue anglaise, où il a obtenu un immense succès, est chez nous presque inconnu. Nous en donnons ici la substance. A mesure qu’on verra se succéder les évènements dans une espèce de dramatique crescendo, chacun voudra savoir quel est le secret contenu dans les flancs de cette épave à laquelle certaines gens semblent attacher un prix si extraordinaire, et autour de laquelle se sont accumulées tant de circonstances ténébreuses et inquiétantes qui laissent deviner quelque terrible aventure.
STEVENSON
1905/06 "L'aventure de John Nicholson" roman (en 22 pages)
L’auteur de la nouvelle dont nous commençons aujourd’hui la publication, Robert Louis Stevenson, est certainement le conteur le plus original et le plus populaire qu’ait produit la littérature anglaise depuis Dickens. Ce drame singulier, dont toutes les péripéties se succèdent avec tant de naturel et tant d’imprévu à la fois, s’appuie sur un fait d’observation très humain : il nous montre comment un homme sans méchanceté, mais d’ailleurs d’une volonté faible, peut devenir la victime d’une malchance qui s’attache d’autant plus obstinément à lui qu’il réagit moins contre elle, Stevenson, fils d’un riche bourgeois d’Edimbourg comme son jeune héros, dut, lui aussi, s’enfuir de la maison paternelle pour aller chercher fortune dans le Nouveau Monde : il est mort récemment, après avoir mené une vie errante et aventureuse dont on retrouve souvent les traces dans ses livres. Ce fonds de souvenirs personnels ajoute encore à l’intensité d’effet de ce roman qui passionnera le lecteur par la finesse de l’observation, par une imperceptible ironie, et où l’on goûtera un mérite littéraire de premier ordre.
THIERY M.
1910 "La maison où l'on dort" roman (en 30 pages)
Il est des maisons sur lesquelles on sent planer un mystère. Le silence dont elles s’enveloppent, l’isolement des hôtes, la méfiance inexpliquée qu’elles inspirent, cachent un secret. Ainsi en est-il dans la maison où l’auteur du roman qu’on va lire nous introduit. A l’attrait d’une énigme dont nous attendrons impatiemment le mot, se joint ici le charme d’un récit pittoresque où revit la physionomie particulière d’un coin de province française, avec ses coutumes locales et ses traditions, dans un cadre où les souvenirs de l’histoire d’hier sont évoqués en un saisissant raccourci.
THORNE G.
1916 "Le secret du sous-marin" roman (en 58 pages)
Inspiré par quelques uns des épisodes les plus émouvants de la guerre et écrit sous la dictée des évènements, ce roman a obtenu en Angleterre un succès considérable qu’il est assuré de retrouver auprès du public français. Commencé en étude de mœurs, avec le sens du pittoresque et cet humour national chez nos voisins d’Outre-Manche, il ne tarde pas à intriguer le lecteur par une de ces énigmes qui peu à peu s’imposent à l’imagination, l’inquiètent et l’obsèdent. Quelle mission accomplit le mystérieux sous-marin ? Quels rôles jouent ces ténébreux personnages dont le secret a été si longtemps et si bien gardé ? A mesure que le vérité se fait jour, le drame se complique de péripéties passionnantes à travers des incidents de plus en plus mouvementés. C’est le roman fait à souhait pour ceux qui demandent avant tout à un roman de l’action et encore de l’action.
WALKER B.
1916 "La chute de l'Amérique" roman (en 27 pages)
L’ouvrage dont nous publions aujourd’hui la traduction a paru en anglais à New-York, pendant l’été de 1915. Il a obtenu d’emblée, aux Etats-Unis, un succès énorme qui s’y continue à l’heure présente. On peut même dire que son apparition a été le principal événement de la vie littéraire américaine de ces temps derniers ; et cela seul suffirait déjà pour nous justifier d’avoir tenu à la faire connaître aux lecteurs français. L’intention de l’auteur américain, M.J Bernard Walker, a été surtout, comme l’on verra, d’avertir ses compatriotes du très grave danger que constitue, pour l’avenir prochain des Etats-Unis, une politique trop obstinément «pacifiste», et qui, se croyant bien sûre d’éviter toujours les risques d’une guerre à force de ménagements et de concessions, ne s’occupe pas assez de pourvoir à la défense militaire et navale du pays. C’est afin de dénoncer ce pressant danger national que M.Walker s’est plu à imaginer ce récit «des temps futurs».
WILLIAMSON
1905/06 "Mon chauffeur" roman anglais (en 24 pages)
Un roman en automobile ! N’est-ce pas le dernier cri de l’actualité, rejetant bien loin dans le passé l’époque où les récits d’aventures avaient pour cadre…une diligence ? L’entrée en scène de l’automobilisme, qui a si fort révolutionné les choses de la vie, ne pouvait en effet manquer d’exercer une influence analogue sur la littérature. Quelle forme nouvelle du romanesque peut donc résulter de ce changement dans les conditions pratiques de notre vie, quel genre d’imprévu, quels incidents peuvent naître en cours de route, et qui peut être ce chauffeur inconnu, dont on sait seulement qu’il n’est pas celui qu’on pense ? On en aura la surprise dans ce récit charmant, d’une note si nouvelle, où la curiosité est si habilement ménagée, où des circonstances imprévues ravivent sans cesse l’intérêt de l’intrigue, tandis que nous voyons se dessiner sous nos yeux la délicieuse figure d’une jeune fille pour laquelle tous les lecteurs auront les yeux du héros de ce roman, et dont la grâce primesautière et captivante suffit à expliquer toutes les folies.
WILLIAMSON
1911 "Les découvertes de lord Loveland en Amérique" roman (en 64 pages)
Un jeune lord, tout pénétré de son importance, fier de sa race et éperdu de fatuité, part pour l’Amérique avec des projets de conquête. Quelles aventures l’attendent dans le Nouveau Monde, et quelles déceptions qui vont peu à peu le dégriser et le guérir ? Tel est le sujet de ce roman vraiment romanesque, d’un ton vif et gai, d’une imagination fertile en péripéties inattendues, d’une ironie savoureuse qui s’exerce aux dépens des travers d’un héros que toutes sortes de qualités charmantes nous rendent quand même sympathique.
ANONYME
1904/05 "Dans la gueule du loup" roman anglais (en 47 pages)
Un être sans défense, sans soupçon du mal, se trouve jeté dans un milieu suspect, étreint par le réseau chaque jour plus serré des pièges tendus à sa candeur et prêt de succomber à une atroce machination. Est-il une situation plus passionnante, mieux faite pour éveiller la sympathie, provoquer l’intérêt et tenir en haleine la curiosité de tous les lecteurs ? c’est celle qui a été mise en œuvre, avec un talent remarquable, par l’auteur du nouveau roman que nous commençons à publier. On y admirera la puissance de relief avec sont présentées certaines figures, l’intensité de vision qui évoque les scènes à nos yeux, et peu à peu on sentira grandir l’angoisse d’un mystère qui va sans cesse en s’épaississant.
ANONYME
1905/06 "L'inconnue du Nord-Express" roman anglais (en 38 pages)
L’actualité fixe notre attention sur les choses de Russie : le roman qu’on va lire, et qui évoque les silhouettes du tsar, des grands personnages de la haute société et de la police russes, nous transporte dans ce milieu sensationnel et nous met aux prises avec une intrigue fortement nouée. Ce qui fait le principal attrait de ce récit spirituel et romanesque est au surplus cette figure de jeune femme si étrangement séduisante. Qui est cette mystérieuse inconnue ? D’où vient-elle ? Vers quel but entraîne-t-elle le naïf héros dont elle a fait son compagnon de route ? Autant de questions qui font naître chez nous une croissante anxiété.
ANONYME
1906/07 "Les amoureux de Prudence" roman anglais (en 30 pages)
Conquérir tout à coup une situation assez brillante pour oser demander la main de celle qu’on aime, combien de jeunes gens ont fait ce rêve ! Du jour où, lui aussi, le héros du récit qu’on va lire s’est efforcé de le réaliser, à quelles aventures s’est-il trouvé exposé, quels jours d’angoisse a-t-il connus, quelles épreuves les deux jeunes gens ont traversées ! Dans ces pages, tout à tour émouvantes et charmantes, l’auteur a su, tout à la fois, provoquer au plus haut point notre intérêt de curiosité et répandre la sensibilité la plus délicate.